mardi 11 août 2009

ANTONIN ARTAUD : "LA MORT ET L'HOMME".

"Florence de Mèredieu peut d'ailleurs donner des leçons de transcription. Mais elle ferait mieux de balayer devant sa porte. On ne sait d'où elle a tiré le texte intitulé "La mort et l'homme" dans sa première édition (juin 1984) de Portraits et gris-gris..." (François-René Simon)

Réponse :
- La référence au texte "La mort et l'homme", publié en juin 1984 dans Antonin Artaud, Portraits et Gris-gris, figure en fin d'ouvrage. Il s'agit d'un texte paru en 1950, dans le n° 13 de la revue 84, page 62.
Il faut arrimer vos lunettes !
Cette transcription n'a bien sûr pas été effectuée par moi ! - Qui l'a effectuée ? - Il n'est pas impossible, il serait même probable (mais pas certain), que ce puisse être Paule Thévenin.

Les citations d'un ouvrage se conforment (c'est l'usage) aux éditions en cours. La revue 84, tout d'abord, l'édition de Gallimard ensuite qui fait foi et référence.
L'auteur d'un essai ne décide pas de la transcription d'un texte. Surtout quand il n'a pas accès aux manuscrits. Votre remarque relève d'un gag !
Dans mes six essais consacrés au poète, AUCUNE des citations de textes déjà publiés n'est dûe à une transcription de mon fait !

Votre chronique me donne l'occasion de découvrir le manuscrit initial de La MORT ET L'HOMME (que je n'avais pas remarqué dans le catalogue de la BNF, p. 194), manuscrit très différent de toutes les transcriptions fournies, puisqu'il y a carrément interversion des deux pages du texte.
Paule Thévenin a opté pour une solution mixte, basée pour une part sur la copie dactylographiée trouvée dans le cahier (je ne connais pas cette copie) et pour une part sur le manuscrit (cf. les deux italiques). Voir sur ce point note 1 de la page 157 du tome XXI.

En 2008, lors de la réédition de mon livre, les Éditions Gallimard nous ont demandé de nous conformer à la version du tome XXI.
La non mise en italiques des deux articles (un, une) s'apparenterait-il, dans mes Portraits et gris-gris (version 2008) au respect prémonitoire de cette version dactylographiée de Rodez dont Paule Thévenin précise qu'elle ne comportait pas d'italiques ? - Je n'ai rien à ajouter à cette cocasserie.

(Cf. lesloupsediteurs.fr/blog).

À SUIVRE ...

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