jeudi 29 janvier 2009

Futurismes

L'exposition "Le Futurisme à Paris" vient de fermer ses portes. - Une exposition triste et très académique. Le meilleur en était dans les vitrines (tracts, manifestes) et non sur les cimaises où (en dehors de quelques toiles de Picasso et de Georges Braque) avaient été privilégiés les œuvres des épigones du cubisme. Le public n'aura eu, hélas, du Futurisme qu'une image bien poussiéreuse et très éloignée de la fermentation qui fut celle de ce mouvement qui demeure l'une des avant-gardes les plus importantes du XXe siècle et dont l'influence ne s'est pas exercée sur le seul cubisme.
À mettre à part la programmation, assurée par Giovanni Lista, de ces films futuristes qui nous permettent de retrouver l'atmosphère de l'époque et en disent plus sur l'esthétique futuriste que la confrontation (ô combien scolaire) entre la peinture futuriste et ses épigones parisiens. - Quant à la question des liens entre le futurisme finissant et la montée des fascismes dans l'Italie d'avant 1939, elle aurait sans doute mérité une mise à plat et un débat de fond.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire